GTT: un leader français doté d’une technologie unique
Fondé en 1994 par la fusion de deux acteurs français dans le domaine de la cryogénie et du stockage de Gaz Naturel Liquéfié (GNL), le groupe GTT dispose d’une expertise forte, de très nombreux brevets, d’un historique opérationnel remarquable et bénéficie d’un quasi-monopole sur son expertise car le transport du GNL reste une tâche très technique. Le gaz doit en effet être liquéfié par refroidissement à -160°C pour être transporté par la mer. L’avantage compétitif du groupe réside dans son avancée technologique, et sa supériorité est telle, qu’elle prive la concurrence de nouveaux contrats.
Une visibilité qui continue de croitre
Le groupe a publié un rapport semi-annuel d’excellente facture, au-delà des attentes du consensus, et avec une visibilité des revenus qui s’est encore accrue grâce à des niveaux de prises de commandes solides. Le carnet de commandes du groupe s’établit désormais à 1,8 milliard d’euros pour la période 2023-27 (contre 1,6 milliard d’euros en 2022). Le management du groupe a par ailleurs réitéré sa guidance de Chiffre d’affaires et d’Ebitda pour l’année 2023 de l’ordre de 385m€-430m€ et 190m€- 235m€ respectivement, et s’attend à plus long terme à ce que les commandes de GNL se situent entre 400 et 450 navires. Par ailleurs, GTT continue de déployer ses capacités technologiques, avec de nombreux accord de principe reçus pour de nouveaux projets avec plusieurs classificateurs maritimes tels que l’acteur anglais Lloyd’s Register, mais aussi ClassNK au Japon, TotalEnergies et enfin le groupe norvégien DNV.
Une conjoncture favorable et des fondamentaux solides
Les fondamentaux du groupe demeurent solides avec des marges durablement élevées, un faible niveau d’endettement, des retours sur capitaux employés importants et un pay-out sur dividende qui reste généreux pour l’actionnariat. Les perspectives du groupe sont de plus en plus attrayantes à nos yeux dans cette conjoncture et profite en plus de deux tendances porteuses. D’une part, la demande de GNL qui continue d’augmenter en raison du prix du baril de pétrole qui reste élevé, et d’autre part la décarbonation du carburant maritime avec l’arrivée du carburant à base de GNL.